Facteurs de risques cancer colon gauche
Polypes :
entre 60 et 80 % des cancers du côlon se développent sur des tumeurs bénignes précancéreuses : les polypes ou adénomes. La fréquence de ces lésions augmente régulièrement avec l’âge. Selon les observations recueillies lors d’autopsies, 12 % des personnes de moins de 55 ans en sont atteintes.
Age :
Rares avant 40 ans, les cancers du côlon
Hérédité :
Globalement, l’existence d’un cancer chez un parent au premier degré multiplierait par deux le risque de cancer.
Formes familiales
Certaines maladies familiales entraînent un risque majeur de cancer du côlon. Il s’agit en particulier de la polypose adénomateuse familiale, qui se caractérise par l’apparition précoce de polypes multiples sur tout le côlon, et du syndrome de Lynch.
Le développement précoce d’un cancer est inéluctable en cas de polypose familiale
Dans le syndrome de Lynch, le risque est extrêmement élevé, mais un peu plus tardif. Il est associé une augmentation de la fréquence des cancers de l’endomètre ainsi que, dans une moindre mesure, d’autres cancers (estomac, ovaire, voies urinaires…).
MICI
L’influence de la maladie de Crohn sur le cancer de côlon est resté longtemps controversée.
La rectocolite ulcéro-hémorragique est un facteur de risque classique de cancer colorectal. Cependant, le risque est fonction de l’étendue de l’atteinte colique et de son ancienneté
Aujourd’hui, il semble clair que cette maladie soit, elle aussi, un facteur de risque important lorsqu’elle atteint tout le côlon et qu’elle a débuté jeune.
Alimentation
D’autres facteurs de risque de cancer du côlon ont été évoqués, tel qu’une alimentation pauvre en fibres et riches en graisse.
Par ailleurs certaines données suggèrent que la prise chronique d’anti-inflammatoires non stéroïdiens pourrait avoir un rôle protecteur. Mais ces facteurs restent très discutés.
D’autres facteurs de risque de cancer du côlon ont été évoqués, tel qu’une alimentation pauvre en fibres et riches en graisse.
Par ailleurs certaines données suggèrent que la prise chronique d’anti-inflammatoires non stéroïdiens pourrait avoir un rôle protecteur. Mais ces facteurs restent très discutés.