Bilan bénéfice risque de la chirurgie bariatrique

Indications et Contre-indications à la chirurgie bariatrique

Toute chirurgie, malgré les progrès des techniques opératoires et de l’anesthésie, demeure particulièrement risquée chez les patients présentant une obésité morbide.

Pour éviter que les risques du traitement dépassent ceux de la maladie des critères bien précis d’indications opératoires ont été retenus dans plusieurs conférences de consensus.

La chirurgie est recommandée chez les patients dont le BMI (body mass index) ou IMC (index de masse corporelle) est supérieur ou égal à 40 Kg/m².

Elle peut être aussi indiquée chez les personnes dont l’IMC est supérieur à 35 Kg/m² et qui souffrent d’une ou plusieurs comorbidités liées à l’obésité.

Il faut de plus que l’obésité évolue depuis au moins cinq ans, que le traitement diététique/conservateur ne suffise pas, et bien sûr qu’il n’y ait aucune contre-indication chirurgicale.

Parmi les contre-indication opératoire

  • Toxico-dépendance
  • Psychose
  • Insuffisance hépatique ou rénale grave (sauf dans le cadre d’une préalable préparation à la transplantation)
  • Maladies inflammatoires de l’intestin
  • Maladies tumorales non contrôlées
  • Antécédents récents de phlébite ou d’embolie pulmonaire

Réduire les risques en pré opératoire

Arrêtez de fumer 1 mois avant votre chirurgie pour réduire les risques de complications.

Cessez de consommer de l’alcool 1 mois avant votre chirurgie.

Régime hypocalorique et pauvre en sucre = il va permettre de réduire la taille de votre foie et il est très important de le commencer  6 semaines avant votre chirurgie afin d’en garantir le succès.

Importance du suivi chirurgicale à vie : obésité maladie chronique

La prise en charge et le remboursement, par les caisses d’assurance maladie de la chirurgie de l’obésité n’est admise que pour les patients répondant à ces critères de sélection.

Tous les dossiers sont discutés de façon pluridisciplinaire pour valider l’indication opératoire.

Un suivi après chirurgie bariatrique est  indispensable tout au long de la vie du patient opéré étant l’obésité une maladie chronique.

Ce suivi régulier diminue le nombre des perdus de vue et dépiste les éventuelles complications précoces ou tardives de la chirurgie, qu’elles soient mécaniques, métaboliques ou psychiatriques.

De même, les troubles psychiatriques sont fréquents, allant de la dépression jusqu’au suicide, en passant par l’apparition d’addictions qu’il convient de dépister.

Enfin, le suivi chirurgicale dépiste  précocement les complications postopératoires et un échec de la chirurgie bariatrique, défini par une insuffisance de perte de poids à long terme, voire une reprise pondérale

Références Bibliographiques

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